patte de col 1er dépot de cavalerie 1940 - 310 R.I - 4
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patte de col 1er dépot de cavalerie 1940 - 310 R.I - 4
Bonjour,
Je vends cette cette patte de col du 1er dépot de cavalerie (ou de remonte) de St Omer qui a participé au combat de mai 40.
22 € port compris en lettre suivi
Paiement par chèque, virement, Paypal entre ami
Echange possible contre de l'armée de Libération 43/45
Je vends cette cette patte de col du 1er dépot de cavalerie (ou de remonte) de St Omer qui a participé au combat de mai 40.
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Goumier44- Membre confirmé
- Nombre de messages : 3196
Localisation : Bourgogne
Participation : 2105
Date d'inscription : 29/09/2015
Re: patte de col 1er dépot de cavalerie 1940 - 310 R.I - 4
Salut Goumier,
Je ne vais pas te faire perdre ton temps, je prends ! et je te fais un MP ce soir !
Amicalement,
Nico
Je ne vais pas te faire perdre ton temps, je prends ! et je te fais un MP ce soir !
Amicalement,
Nico
Nicoww2- Membre confirmé
- Nombre de messages : 3006
Age : 29
Localisation : Noirceur-sur-la-Lys
Participation : 2174
Date d'inscription : 25/06/2013
Re: patte de col 1er dépot de cavalerie 1940 - 310 R.I - 4
Salut Nico.
Bel achat! Je possède l'insigne bien "jus" de cette unité qui a connu les combats de 1940!
Voir ici:
En cherchant sommairement sur le net j'avais découvert que cette unité, non combattante à l'origine, a pourtant fait le coup de feu le 22 mai 1940 à Saint Hilaire Cottes juste avant l'arrivée des chars du 9° B.C.C qui vont, pour le coup, donner du fil à retordre à l'unité S.S alors présente dans le village!
Voici le récit de ces combats(source: site de la mairie de SAINT HILAIRE COTTES):
Le 15 mai, La 1ère Armée doit repasser la frontière. Le Capitaine de Lencquesaing, qui commande le dépôt de remonte cantonné à Tilloy, s’apprêtait à rejoindre son unité en Belgique, lorsqu’il reçoit l’ordre de se replier. Le dépôt, soit 320 hommes et 450 chevaux quitte Tilloy à la nuit tombante en direction de Saint Omer, en faisant des étapes de nuit. Chaque homme a 1 voire 2 chevaux en mains.
L’avancée est difficile, les routes sont encombrées de colonnes de réfugiés qui fuient vers un improbable abri dans le Sud sous le feu des bombardiers en piqués qui les harcèlent et les mitraillent en faisant retentir leurs lugubres sirènes.
Un flot incessant de personnes déferle, s’amplifie, passant à flux continu. On sent l’affolement. Il fait très chaud. Plus on avance dans le temps, plus la marée humaine est impressionnante. L’ambiance est bizarre, très lourde. C’est la panique. On comptera jusqu'à 90 000 enfants errants, ayant perdu leurs parents dans la fuite. Bon nombre en resteront orphelins.
Un de ces enfants, grièvement blessé, hospitalisé à Béthune, est recueilli par un couple de Lespesses, commune sise aux confins de notre village. Le mari était le voisin de lit de cet enfant. Son âge est fixé approximativement à quatre ans. Il n’est retrouvé aucune trace de sa famille. Grand invalide, marié à Juliette, il habite le bourg. Il s’appelle Henri Richarson et il est parmi nous aujourd’hui.
Ce dramatique exode entrave et désorganise un peu plus les tentatives de résistance des militaires français et britanniques qui, souvent isolés, coupés de leur commandement, se battent néanmoins avec un remarquable courage.
C’est dans ce contexte, que le 20 mai au matin, notre unité de remonte arrive dans le village. Le capitaine de Lencquesaing installe son cantonnement, répartit les chevaux dans les fermes et s’organise avec l’intention de s’implanter pour plusieurs jours, les hommes et les chevaux ont besoin de repos.
Dans l’après midi, Il reçoit la visite du Capitaine Delbende commandant l’hôpital vétérinaire de l’Armée cantonné à Norrent-Fontes depuis quelques jours. Les deux hommes se connaissent de longue date, le capitaine de Lencquesaing a sa résidence au château de Laprée à Quiestède, un village sis à quelques kilomètres d’Aire sur la Lys d’où est originaire le Capitaine Delbende. Ces officiers sont inquiets, la situation n’est pas nette. Beaucoup d’avions allemands dans le ciel, mais plus d’avions français ni d’avions anglais. Ils remarquent aussi que des troupes anglaises refluent vers la côte sans s’arrêter.
Le 21, le général Weygand, commandant suprême des armées se pose sur le terrain d’aviation de Rely pour une courte inspection dans la région. Il trouvera un terrain désert, les escadrons ayant rejoint les terrains proches de la Belgique. Il est prévenu de la présence des allemands dans les parages par le capitaine Delbende.
Le 22 au matin, le capitaine de Lencquesaing apprend par des réfugiés qui rebroussent chemin, qu’une colonne importante motorisée ennemie circule sur la chaussée Brunehaut entre Arras, Cauchy-à-la-Tour et Thérouanne. Ne disposant pas de moyen de transmissions, il envoie son officier adjoint, le lieutenant Verlay, à Béthune où se trouve l’état-major pour rendre compte de la situation.
L’état major lui fait répondre qu’il n’a rien à craindre, qu’il y a bien quelques éléments ennemis qui se sont infiltrés mais rien de bien méchant et qu’il n’a qu’à rester dans son cantonnement. Le Capitaine ne se satisfait pas de cette réponse et fait installer des barrages aux entrées du village avec les moyens du bord, des charrettes de herses, des charrues, tout ce qui peut constituer un obstacle.
Il met un poste commandé par un sous-officier derrière chaque barrage. Il ne dispose toutefois que de 50 mousquetons, l’unité n’étant pas une armée combattante. Vers 17h30, alors qu’il est dans son bureau, occupé à signer des réquisitions pour le ravitaillement (car depuis trois jours l’intendance ne suivait plus), il est alerté : les Allemands sont devant les barrages, ils attaquent les petits postes avec des armes automatiques, des mitrailleuses, des grenades et des petits canons pendant que leurs avions survolent les lieux.
Tous les hommes disponibles, avec les quelques mousquetons qui restent et quelques maigres munitions, sont rassemblés et dispatchés vers chaque barrage. La lutte est inégale.
Rapidement les barrages sont enfoncés. L’ennemi pénètre aisément dans Saint-Hilaire au moment même où le capitaine Michel Delbende revenant d’une liaison avec son état-major à Béthune, traverse le village.
En l’absence de moyens de transmissions et les communications téléphoniques étant coupées, ce commandant d’unité se devait de rendre compte de la situation à sa hiérarchie, notamment de la présence de l’ennemi dans les parages et provoquer les ordres, son unité n’étant pas non plus une arme combattante il ne dispose que de peu d’armement. Puis il lui faut surtout percevoir de quoi payer les réquisitions car tout comme le dépôt de remonte son unité n’est plus ravitaillée par l’Armée.
Il sera abattu alors qu’il tente de s’échapper, refusant de se rendre. Le capitaine Delbende, officier de réserve, chevalier de le Légion d’Honneur, était déjà décoré de la croix de guerre 1914 – 1918.
Les allemands investissent le village.
Un officier, deux sous-officiers, huit soldats tués, 300 prisonniers tous grades confondus, 450 chevaux capturés, tel est le bilan de cette journée.
La plaque souvenir apposée en 2008
Amitiés.
Rémi.
Bel achat! Je possède l'insigne bien "jus" de cette unité qui a connu les combats de 1940!
Voir ici:
En cherchant sommairement sur le net j'avais découvert que cette unité, non combattante à l'origine, a pourtant fait le coup de feu le 22 mai 1940 à Saint Hilaire Cottes juste avant l'arrivée des chars du 9° B.C.C qui vont, pour le coup, donner du fil à retordre à l'unité S.S alors présente dans le village!
Voici le récit de ces combats(source: site de la mairie de SAINT HILAIRE COTTES):
Le 15 mai, La 1ère Armée doit repasser la frontière. Le Capitaine de Lencquesaing, qui commande le dépôt de remonte cantonné à Tilloy, s’apprêtait à rejoindre son unité en Belgique, lorsqu’il reçoit l’ordre de se replier. Le dépôt, soit 320 hommes et 450 chevaux quitte Tilloy à la nuit tombante en direction de Saint Omer, en faisant des étapes de nuit. Chaque homme a 1 voire 2 chevaux en mains.
L’avancée est difficile, les routes sont encombrées de colonnes de réfugiés qui fuient vers un improbable abri dans le Sud sous le feu des bombardiers en piqués qui les harcèlent et les mitraillent en faisant retentir leurs lugubres sirènes.
Un flot incessant de personnes déferle, s’amplifie, passant à flux continu. On sent l’affolement. Il fait très chaud. Plus on avance dans le temps, plus la marée humaine est impressionnante. L’ambiance est bizarre, très lourde. C’est la panique. On comptera jusqu'à 90 000 enfants errants, ayant perdu leurs parents dans la fuite. Bon nombre en resteront orphelins.
Un de ces enfants, grièvement blessé, hospitalisé à Béthune, est recueilli par un couple de Lespesses, commune sise aux confins de notre village. Le mari était le voisin de lit de cet enfant. Son âge est fixé approximativement à quatre ans. Il n’est retrouvé aucune trace de sa famille. Grand invalide, marié à Juliette, il habite le bourg. Il s’appelle Henri Richarson et il est parmi nous aujourd’hui.
Ce dramatique exode entrave et désorganise un peu plus les tentatives de résistance des militaires français et britanniques qui, souvent isolés, coupés de leur commandement, se battent néanmoins avec un remarquable courage.
C’est dans ce contexte, que le 20 mai au matin, notre unité de remonte arrive dans le village. Le capitaine de Lencquesaing installe son cantonnement, répartit les chevaux dans les fermes et s’organise avec l’intention de s’implanter pour plusieurs jours, les hommes et les chevaux ont besoin de repos.
Dans l’après midi, Il reçoit la visite du Capitaine Delbende commandant l’hôpital vétérinaire de l’Armée cantonné à Norrent-Fontes depuis quelques jours. Les deux hommes se connaissent de longue date, le capitaine de Lencquesaing a sa résidence au château de Laprée à Quiestède, un village sis à quelques kilomètres d’Aire sur la Lys d’où est originaire le Capitaine Delbende. Ces officiers sont inquiets, la situation n’est pas nette. Beaucoup d’avions allemands dans le ciel, mais plus d’avions français ni d’avions anglais. Ils remarquent aussi que des troupes anglaises refluent vers la côte sans s’arrêter.
Le 21, le général Weygand, commandant suprême des armées se pose sur le terrain d’aviation de Rely pour une courte inspection dans la région. Il trouvera un terrain désert, les escadrons ayant rejoint les terrains proches de la Belgique. Il est prévenu de la présence des allemands dans les parages par le capitaine Delbende.
Le 22 au matin, le capitaine de Lencquesaing apprend par des réfugiés qui rebroussent chemin, qu’une colonne importante motorisée ennemie circule sur la chaussée Brunehaut entre Arras, Cauchy-à-la-Tour et Thérouanne. Ne disposant pas de moyen de transmissions, il envoie son officier adjoint, le lieutenant Verlay, à Béthune où se trouve l’état-major pour rendre compte de la situation.
L’état major lui fait répondre qu’il n’a rien à craindre, qu’il y a bien quelques éléments ennemis qui se sont infiltrés mais rien de bien méchant et qu’il n’a qu’à rester dans son cantonnement. Le Capitaine ne se satisfait pas de cette réponse et fait installer des barrages aux entrées du village avec les moyens du bord, des charrettes de herses, des charrues, tout ce qui peut constituer un obstacle.
Il met un poste commandé par un sous-officier derrière chaque barrage. Il ne dispose toutefois que de 50 mousquetons, l’unité n’étant pas une armée combattante. Vers 17h30, alors qu’il est dans son bureau, occupé à signer des réquisitions pour le ravitaillement (car depuis trois jours l’intendance ne suivait plus), il est alerté : les Allemands sont devant les barrages, ils attaquent les petits postes avec des armes automatiques, des mitrailleuses, des grenades et des petits canons pendant que leurs avions survolent les lieux.
Tous les hommes disponibles, avec les quelques mousquetons qui restent et quelques maigres munitions, sont rassemblés et dispatchés vers chaque barrage. La lutte est inégale.
Rapidement les barrages sont enfoncés. L’ennemi pénètre aisément dans Saint-Hilaire au moment même où le capitaine Michel Delbende revenant d’une liaison avec son état-major à Béthune, traverse le village.
En l’absence de moyens de transmissions et les communications téléphoniques étant coupées, ce commandant d’unité se devait de rendre compte de la situation à sa hiérarchie, notamment de la présence de l’ennemi dans les parages et provoquer les ordres, son unité n’étant pas non plus une arme combattante il ne dispose que de peu d’armement. Puis il lui faut surtout percevoir de quoi payer les réquisitions car tout comme le dépôt de remonte son unité n’est plus ravitaillée par l’Armée.
Il sera abattu alors qu’il tente de s’échapper, refusant de se rendre. Le capitaine Delbende, officier de réserve, chevalier de le Légion d’Honneur, était déjà décoré de la croix de guerre 1914 – 1918.
Les allemands investissent le village.
Un officier, deux sous-officiers, huit soldats tués, 300 prisonniers tous grades confondus, 450 chevaux capturés, tel est le bilan de cette journée.
La plaque souvenir apposée en 2008
Amitiés.
Rémi.
Invité- Invité
Re: patte de col 1er dépot de cavalerie 1940 - 310 R.I - 4
Salut Nico,
Merci,
J'attends ton MP pour ce soir
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Goumier44- Membre confirmé
- Nombre de messages : 3196
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Date d'inscription : 29/09/2015
Re: patte de col 1er dépot de cavalerie 1940 - 310 R.I - 4
Salut,
MP envoyé !
Salut Rémi !
Merci beaucoup pout tes éléments, je vais lire ça avec intérêt !
Amicalement,
Nico
MP envoyé !
Salut Rémi !
Merci beaucoup pout tes éléments, je vais lire ça avec intérêt !
Amicalement,
Nico
Nicoww2- Membre confirmé
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